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Les monuments et le bâti

Le monument de la Reconnaissance

Lors de la fête du Sacré-Cœur de juin 1944, M. le chanoine Potrel, au nom de tous ses paroissiens, fit le vœu d'élever dans le quartier de la gare un monument de la reconnaissance lorsque la commune n'aurait plus de victimes civiles ou de dégâts matériels à déplorer. Le vœu de M. Potrel se réalisa dix ans plus tard et un oratoire avec la statue du Sacré-Cœur fut élevé.
La bénédiction du monument eu lieu le 27 juin 1954 en présence de nombreuses personnalités qu'entourait une foule imposante.

La Croix de Guelle

Cette croix, érigée aux temps lointains de la royauté sur les propriétés du Manoir de Guelle fut brisée et renversée pendant la Révolution.
Abandonnés depuis lors, le socle orné de fleurs de lys et le sommet de la croix, indemnes, demeurèrent longtemps sur le terrain en friche.
Restauré, le nouveau calvaire fut replacé en bordure de route au lieu-dit "La violette". Il fut béni dans l'après-midi du dimanche 25 octobre 1953. Malgré la pluie qui tombait, plus de 300 personnes assistèrent à la bénédiction.

 

 

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Stèle à la mémoire de Charles Hecquard

M. Charles Hecquard est né à Bourey en 1869. Elu maire au lendemain de la guerre, il allait le demeurer sans discontinuer jusqu'en 1945, date à, laquelle il fut de nouveau élu, mais refusa cette nouvelle charge, prétextant son grand âge.
Excellent diplomate, il sut en maintes circonstances, sous l'occupation, éviter les pires sanctions de représailles. Ne le vit-on pas, en 1940, alors que l'occupant allemand venait d'arriver à Cérences, faire enlever le drapeau allemand qui flottait au fronton de la mairie.
Mais, surtout, les cérençais se souviennent de cette scène tragique qui se déroula sur la place du bourg : un soldat allemand venait d'être tué à la Croix-au-Potier, sur la route du Loreur. En quelques minutes, tous les hommes du bourg furent rassemblés sur la place. M. Hecquard se détacha du groupe. Ferme, fier sans arrogance, il s'avança à la rencontre de l'officier allemand et parlementa avec lui. Vers 19 heures, chacun pouvait retourner à son domicile.